Une MRE devant la justice pour homicide sur ses filles
Une mère marocaine est jugée devant la cour d’assises du Lot-et-Garonne à Agen, pour le meurtre de ses filles handicapées disparues depuis 2016. Le jugement sera rendu jeudi.
Arrêté à son domicile à Dijon par la gendarmerie pour les meurtres de Nathalie Boyer commis en 1988 et de Leila Afif en 2000, dans l’affaire des « disparus de l’Isère », le retraité marocain Mohammed C. a été mis en examen pour homicides.
Mohammed C. rattrapé dans deux cold cases meurtriers en Isère ? L’ancien ouvrier chez Renault a été mis en examen et placé en détention provisoire lundi 2 décembre, par un juge d’instruction du pôle cold-case du tribunal de Nanterre, rapporte Le Parisien. Il est soupçonné du meurtre de Nathalie Boyer, une collégienne de 15 ans en 1988 et de celui de Leila Afif, une femme de 40 ans en 2000 en Isère. Le suspect, « a été présenté aujourd’hui devant le magistrat instructeur, qui l’a mis en examen » pour les deux homicides, a précisé le ministère public. Il ajoutera : « Il a ensuite été placé en détention provisoire par un juge des libertés et de la détention de Nanterre ».
Mohammed C. avait été arrêté lundi 25 novembre et placé en garde à vue dans les locaux des gendarmes de la section de recherches de Grenoble en raison de la présence de son ADN sur les lieux du meurtre de Laïla. Après la levée de sa garde à vue vendredi matin, il a été présenté à un juge des libertés et de la détention du tribunal judiciaire de Dijon, qui l’a placé en détention, dans l’attente de son transfèrement à Nanterre.
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Le sexagénaire serait derrière le meurtre de Leïla Afif, tuée en 2000 à La Verpillière, et celui de Nathalie Boyer, 15 ans, retrouvée tuée en août 1988 à Saint-Quentin-Fallavier. « Les charges qui lui sont reprochées sont totalement contestées. Il est bouleversé. La justice vient le chercher et lui parle de faits très anciens. Il est également bouleversé par la détention », ont déclaré ses avocats Émilie Boyé et Pierre-Vincent Connault, du barreau de Dijon. Et de préciser : sa compagne, avec laquelle il vivait depuis cinq ans, « le soutient totalement ». Leur client nie les faits.
Ces deux affaires font partie du dossier dit des « disparus de l’Isère » relancé par le pôle cold-case du tribunal de Nanterre depuis 2022.
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