
Malgré leur hausse continue, les transferts des Marocains résidant à l’étranger (MRE) ne contribuent pas à la croissance économique du Maroc, révèle un récent rapport gouvernemental, notant que la part de ces fonds dédiée à l’investissement reste...
Durant les cinq dernières années, les investissements et prêts privés étrangers (IE) au Maroc ont connu un montant record de 98,7 milliards de DH, contre 31,5 milliards pour la période 1994/1998, soit une hausse de 213%. Dans un document rendu public jeudi par la Direction des Investissements (DI), il ressort que l’année 2001 a été la plus riche en recettes, avec un montant de 33,27 milliards de dirhams.
Les deux années 1999 et 2000 ont enregistré respectivement 18,5 et 12,6 milliards, alors que 2002 a connu le montant le plus bas avec seulement 6,8 milliards. L’année 2003, quant à elle, a totalisé un chiffre de 23,5 milliards (encore considéré comme provisoire). Durant les cinq années 94/98, le montant le plus élevé en a été enregistré en 1997, mais n’avait toutefois atteint que 12,3 milliards de dirhams. Remarquant l’importance de la progression de 246% enregistrée entre 2003 et 2002, le document rappelle en particulier la recette de 14,15 milliards DH attribuée au rachat de la Régie des Tabacs par le groupe franco-espagnol Altadis. Par ailleurs, les 23,5 milliards de 2003 dépassent de 46% la moyenne enregistrée durant les années 1998-2002, qui n’était que de 16,1 milliards.
Map - L’économiste
Ces articles devraient vous intéresser :