Ces personnes sont mortes par noyade dans des crues d’oueds ou des suites de l’effondrement de maisons en pisé après les fortes précipitations qui ont arrosé presque toutes les régions du Maroc, selon des comptes-rendus publiés par les quotidiens locaux et l’agence marocaine de presse MAP (officielle).
Ces pluies torrentielles ont inondé des dizaines de milliers d’hectares, en particulier dans le Gharb, une riche plaine agricole qui s’étend du nord de Kénitra, à 40 km au nord de Rabat, jusqu’à Méknès, à 120 km à l’est de la capitale.
Quelque 3000 maisons ont été inondées et plus de 300 totalement détruites, selon les autorités marocaines.
Des routes et des ponts ont été endommagés par les pluies et la circulation ferroviaire entre Kénitra et Tanger (nord) est suspendue depuis mercredi à la suite aux fortes précipitations qui se sont abattues ces derniers jours sur la région du Gharb.
"Nous n’avons pas vu de telles pluies ni de telles inondations depuis les années 1960", a indiqué un responsable du secrétariat d’Etat à l’Eau cité jeudi par le journal Libération.
"Fort heureusement, les barrages ont complètement rempli leur fonctions. Sans eux, la catastrophe aurait été incommensurable", a déclaré Magid Benbiba, chef de la planification de l’eau dans le même département.
Les autorités mènent depuis fin janvier des opérations de secours en relogeant des villageois sinistrés dans des centres d’accueil, leur offrant quotidiennement de la nourriture.
Outre la protection civile et la gendarmerie royale, les secours sont aussi assurés par des éléments de l’armée, a-t-on appris de source officielle.
Source : AFP