Dans le secteur du sport en plein essor au Maroc, l’informel gagne du terrain. Les professionnels, mécontents, tirent la sonnette d’alarme.
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Une étude publiée jeudi par la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) révèle que l’économie informelle pèse 20% du PIB, hors secteur primaire.
Pour les auteurs de cette étude réalisée en 2014, l’économie informelle impacte de manière variable les secteurs d’activités : 54% dans le textile et habillement, 32% dans le transport routier de marchandises, 31% dans le BTP et 26% dans l’industrie agroalimentaire et tabac.
Au niveau des emplois, l’informel reste un large pourvoyeur d’emplois avec environ 2,4 millions de personnes, ce qui entraîne un manque à gagner pour l’État au niveau fiscal et des cotisations sociales, souligne l’étude.
Par ailleurs, les entreprises marocaines perdent également en rentabilité en limitant les investissements et l’innovation alors que la qualité de l’emploi dans ce secteur se caractérise par la précarité, l’instabilité, l’absence d’avantages sociaux, et un salaire moyen faible, soutiennent les auteurs.
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