Le fisc marocain traque les influenceurs fraudeurs
La Direction générale des impôts (DGI) vient de lancer un contrôle des influenceurs des réseaux sociaux, ainsi que certaines professions libérales.
Une vague d’interpellations a récemment touché la communauté des influenceurs algériens, suite à des propos tenus en ligne jugés inacceptables. Trois individus se retrouvent ainsi dans le viseur de la justice française.
Tout a commencé avec l’arrestation de « Zazou Youcef », un influenceur déjà condamné en décembre dernier par le tribunal correctionnel de Brest à 12 mois d’emprisonnement pour sa participation aux émeutes de 2023. Cette fois-ci, les accusations sont encore plus graves : il lui est reproché d’avoir appelé à commettre des attentats sur le sol français.
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Dans la foulée, un second influenceur, « Imadtintin », a été interpellé pour avoir apporté son soutien à « Zazou Youcef » et proféré lui-même des menaces explicites. Dans une vidéo, il a appelé à « brûler », « tuer » et « violer » en France toute personne qui oserait s’opposer au régime algérien. « Je jure devant Allah, nous allons tous vous violer, en Algérie et en France. Ici, ceux qui savent manier les armes vont vous achever […] Personne ne vous défendra en France », a-t-il lancé, sans aucune ambiguïté.
Le troisième homme à tomber dans les filets de la justice est « Doualemn », un influenceur résidant à Montpellier et suivi par près de 140 000 personnes sur TikTok. Il est accusé d’avoir publié une vidéo contenant des appels au meurtre, des apologies de la torture et des propos antisémites à l’encontre de ceux qui souhaitaient manifester contre le régime algérien le 1ᵉʳ janvier. C’est un internaute se présentant comme un activiste politique algérien réfugié en France, Chawki Benzehra, qui a donné l’alerte en partageant les vidéos de « Doualemn » sur les réseaux sociaux.
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