
Un « rayon de soleil » : Rencontre avec Omar Touirsi, sage-femme à Lille
Parmi tous les professionnels de la maternité Jeanne de Flandre de Lille, la plus grande de France métropolitaine, Omar Touirsi se distingue. Il est sage-femme, un métier...
Photo Agence QMI, Émilie Parent-Bouchard (Journal du Québec)
Abdallah Belferza, un infirmier marocain de 27 ans, a quitté son Agadir natal pour se retrouver en Abitibi-Témiscamingue, dans la contrée neigeuse de Val-d’Or au Québec, où il est en formation pour trois ans. Il pourrait définitivement s’installer dans la ville.
« Je voulais découvrir un autre milieu de travail, une autre culture. J’ai fait des recherches sur l’Abitibi-Témiscamingue et j’ai décidé de me lancer. Le projet du gouvernement a facilité le chemin pour venir », confie Abdallah, titulaire d’une licence en soins infirmiers et d’une maîtrise en management et marketing de la santé à Journal de Québec.
Le jeune homme avait déjà engagé les démarches d’immigration avant d’entendre parler du projet de recrutement d’infirmières ou infirmiers formés à l’étranger du gouvernement du Québec. Avec ses quatre ans d’expérience en milieu hospitalier, tant au bloc opératoire qu’à l’urgence, il fait partie de la cohorte de 11 étudiants en formation à Val-d’Or. « Le fait d’arriver en groupe facilite les choses. Il y a toute une équipe qui fournit des efforts pour faciliter l’adaptation et l’intégration », affirme-t-il.
À lire : Conditions de travail déplorables au Maroc : le témoignage d’une infirmière installée au Canada
Abdallah Belferza a encore du mal à s’approprier l’accent québécois, surtout lorsqu’il s’agit d’interagir avec les personnes âgées du CHSLD où il travaille le week-end comme préposé aux bénéficiaires. « Avec le temps, je m’améliore par rapport à la compréhension de l’accent, même que je commence à utiliser des mots québécois », déclare-t-il.
Le jeune homme intègre tout doucement la petite communauté maghrébine de la ville. « Avec le temps, je vais me créer un cercle d’amis. Dès que je rencontre un Marocain, il me donne son numéro si j’ai besoin de quelque chose », assure le Marocain qui ne sait pas encore s’il restera en Abitibi-Témiscamingue à l’issue de ses trois ans de service obligatoire. « Dès que je dis que je suis infirmier, les gens disent toujours merci de venir ici. Tu ressens vraiment qu’il y a de grands besoins ».
Aller plus loin
Parmi tous les professionnels de la maternité Jeanne de Flandre de Lille, la plus grande de France métropolitaine, Omar Touirsi se distingue. Il est sage-femme, un métier...
Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent (Québec) a annoncé le recrutement prochain de personnel infirmier dans certains pays francophones...
Des infirmières marocaines et d’autres nationalités sont arrivées au Québec dans le cadre du projet de recrutement du gouvernement qui est désormais entré dans sa phase 4.
La ville de Québec vient d’annoncer un vaste recrutement d’infirmières étrangères issues de pays francophones, dont le Maroc, pour pallier au déficit de personnel que connait...
Ces articles devraient vous intéresser :