Après la tomate, le poivron. Le Maroc confirme de plus en plus sa place d’exportateur de poivron, notamment vers l’Europe, avec une forte augmentation de 45 % des exportations ces dernières années.
La production industrielle se porte globalement bien. C’est ce que révèle l’enquête de conjoncture de Bank Al-Maghrib relative au mois de novembre. Rappelons que l’institut d’émission effectue mensuellement un sondage d’opinion auprès d’un échantillon représentatif de 400 entreprises opérant dans le secteur industriel. Ainsi, production, ventes et stocks ressortent au vert.
La production industrielle se démarque puisqu’elle poursuit sa tendance haussière, confirmant les prévisions du mois précédent. 52% des réponses font état d’une amélioration du niveau de production, 29% constatent une baisse et le reste une stagnation. L’embellie concerne particulièrement les industries électriques et électroniques. Néanmoins, cette branche a connu une baisse de sa capacité de production.
L’indicateur de capacité, toutes banches confondues, se situe, pour sa part, autour de 73%, en baisse de 4 points sur un mois. Une situation qui est due « notamment à une importante diminution du taux d’utilisation des capacités de production des industries de raffinage pour des raisons techniques », révèle l’étude.
Toutefois, les pronostics des industriels quant à l’évolution générale de la production durant les trois prochains mois restent favorables. Toutes branches confondues, 55% des anticipations vont dans le sens d’une évolution favorable contre 28% de prévisions à la baisse.
Les ventes globales pour leur part sont dopées en majeure partie par la consommation locale. Cette tendance haussière a été observée au niveau de tous les secteurs, particulièrement les industries chimiques et parachimiques. Le niveau de stock de produits finis détenu par les entreprises est, quant à lui, jugé « quasiment normal ». A l’exception des industries mécaniques et métallurgiques et des industries électriques et électroniques où il demeure respectivement inférieur et supérieur à la normale.
Les commandes, enfin, progressent d’un mois à l’autre. La hausse est à lier à l’accélération des flux des commandes dans l’ensemble des branches d’activité, notamment pour les industries du textile- cuir et électrique- électronique. Cependant, pour les trois prochains mois, mis à part les opérateurs de la chimie-parachimie, les industriels anticipent un ralentissement du rythme des commandes.
S’affichant en bon élève tout à la fois de la production, des ventes et des commandes, l’industrie électrique et électronique remporte la palme du secteur le plus performant pour le mois de novembre. Néanmoins, les anticipations de baisses de ventes et de commandes des opérateurs de la même branche, pour les trois mois à venir, pourraient renverser la vapeur.
L’Economiste - R. H.
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