Maroc : des domestiques indonésiennes maltraitées par leur patronne
Mari et femme sont notaires. Et quatre, c’est le nombre de domestiques indonésiennes maltraitées par l’épouse. L’affaire a éclaté quand les patrons ont voulu régulariser la...
Elles sont au total 500 travailleuses domestiques indonésiennes à être rapatriées du Maroc. Le démantèlement par la police indonésienne de plusieurs réseaux de trafic de travailleuses a certainement accéléré ce processus qui ne fait que justifier un moratoire adopté par le pays et qui interdit le trafic de travailleuses domestiques.
Selon le moratoire adopté par l’Indonésie en 2015, « envoyer ou recevoir des travailleuses domestiques indonésiennes est illégal, en plus d’être considéré potentiellement comme un acte de trafic d’êtres humains ». Cependant, plusieurs réseaux de trafic persistent notamment vers des pays de la région MENA, dont le Maroc qui a lui seul aurait accueilli 500 travailleuses domestiques.
Selon la presse indonésienne, toutes ces travailleuses ont été rapatriées y compris celles envoyées par les réseaux de trafic dans plusieurs autres pays comme la Syrie (300), la Turquie (220), l’Arabie saoudite (200).
La chargée des affaires consulaires au sein de l’ambassade d’Indonésie au Maroc, Erna Sugih Priatin, a énuméré à TelQuel les difficultés rencontrées par ces travailleuses indonésiennes dont entre autres, « l’absence de rémunération, la maltraitance ou encore la confiscation des documents d’identité par l’employeur ».
Concernant le Maroc, « les travailleuses domestiques rapatriées ont transité par la Malaisie et le Singapour », a-t-elle ajouté.
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