La méfiance des acheteurs et le manque d’adéquation entre l’offre et la demande, auraient fini par avoir raison des prix de l’immobilier au Maroc. Des baisses de 25 à 30% ont ainsi été notées dans le secteur, exception faite de Casablanca et Rabat.
Selon la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI), cette baisse fait suite à la méfiance d’éventuels acheteurs. Les produits ne correspondent pas à leurs demandes, ceux-ci préfèrent "attendre et voir". Le moyen standing par exemple dépasse facilement le million de dirhams alors que la demande se situe entre 350.000 et 600.000 dirhams. Mais cette offre là est quasi inexistante, explique Rachid Khayatey Houssaini, PDG du Groupe KLK, à l’Économiste.
Seules les villes de Rabat et de Casablanca ne sont pas concernées par ces baisses puisque la demande est bien plus importante que l’offre en logements. Marrakech, qui a connu une importante crise immobilière en 2010, reprendrait pour sa part tout doucement son souffle. Mais pour ce faire, l’offre, qui s’adressait essentiellement à la demande étrangère jusqu’à il y a peu, a dû être adaptée à la demande locale.