La frontière entre l’Algérie et le Maroc a été exceptionnellement ouverte cette semaine pour permettre de rapatrier le corps d’un jeune migrant marocain de 28 ans, décédé par noyade en Algérie.
Les immigrés installés en France bénéficient de 47,9 milliards d’euros d’aides par an, mais reversent 60,3 milliards d’euros à l’État, soit 12,4 milliards d’euros de plus que ce qu’ils perçoivent.
Ces chiffres ont été dévoilés dans une étude sur les coûts de l’immigration, réalisée par l’université de Lille, à la demande du ministère des Affaires sociales français. Cette étude, basée sur des chiffres officiels, aura nécessité trois ans aux chercheurs de l’université.
Les aides de 47,9 milliards d’euros se repartissent comme suit : retraites 16,3 milliards d’euros, aides au logement 2,5 milliards, RMI 1,7 milliard, allocations chômage 5 milliards, allocations familiales 6,7 milliards, prestations de santé 11,5 milliards et éducation 4,2 milliards.
Les immigrés reversent de leur côté 60,3 milliards à l’État : impôt sur le revenu 3,4 milliards d’euros, impôt sur le patrimoine 3,3 milliards, impôts et taxes à la consommation 18,4 milliards, impôts locaux et autres 2,6 milliards, contribution au remboursement de la dette sociale et contribution sociale généralisée 6,2 milliards et cotisations sociales 26,4 milliards.
Prenant en compte ces chiffres mais aussi les changements qu’a apporté l’immigration à la France (sport, culture, métiers des services, santé,...) l’étude conclut qu’en permettant l’arrivée de 50.000 nouveaux immigrés par an, la France pourrait réduire de 0,5 point de PIB le déficit des retraites.
Ces articles devraient vous intéresser :