Le parquet de Bruxelles vient de demander le renvoi en correctionnelle pour homicide involontaire de deux médecins, des cliniques universitaires Saint-Luc et un centre médical suite à la mort d’Imane Jellal, 14 ans, après un diagnostic erroné.
En 2011, la jeune adolescente est prise de fortes douleurs au ventre et de vomissements, rapporte le journal la Dernière heure, selon lequel un premier médecin soupçonne une appendicite et demande aux parents de se rendre d’urgence à l’hôpital. Restée des heures en attente, la jeune fille est prise en charge par le personnel de l’hôpital qui effectue une échographie et une consultation gynécologique révélant une inflammation d’un ovaire.
Le médecin décide ensuite de la renvoyer chez elle. Pour ce dernier, c’était psychologique. Interrogés en 2012 par le même journal, les parents d’Imane, Mohamed et Khadija, affirment que les médecins pensaient qu’elle jouait la comédie et que cela passerait.
De retour chez elle, Imane se sent encore plus mal et un autre médecin lui délivre un certificat médical de trois jours alors que elle a seulement six de tension. Une nouvelle fois, elle est transportée par ses parents à un autre hôpital où elle opérée, mais elle décède suite à un choc septique, une infection générale causée par une péritonite.