Houria a été abattue d’un coup de feu dans le dos, alors que Cassandre a été tuée d’un tir de carabine en pleine tête. Les deux jeunes femmes portaient également des traces de coups. Retrouvés le 29 juillet dans le parc naturel de la Quebrada de San Lorenzo, soit deux semaines après leur disparition, leurs cadavres étaient déshabillés.
A la barre, trois hommes devront répondre aux questions que les familles se posent. Les charges pesant sur Gustavo Lasi, 27 ans, ancien employé municipal, sont accablantes et des tests ADN ont prouvé les viols de Cassandre et de Houria. De plus, le téléphone appartenant à la jeune Marocaine a été retrouvé chez la petite amie du principal accusé.
Lors de son interrogatoire, Lasi a reconnu les agressions sexuelles sur les deux victimes mais a nié les avoir tuées et accuse ces deux compagnons : Santos Vera, ancien jardinier de 34 ans et Daniel Vilte, maçon de 28 ans. Les deux autres complices, sous l’emprise d’alcool et de drogue le jour du drame, sont également accusés par Lasi de l’avoir obligé à violer les deux jeunes femmes.
Interrogé par ladepeche.fr, l’avocat des deux familles, Me Nicolas Durrieu, estime "qu’il y a de nombreuses zones d’ombre dans ce dossier", espérant que les accusés "avoueront et que les familles de Cassandre et Houria pourront enfin savoir ce qui s’est passé". Verdict le 16 mai prochain.