
Le Maroc est passé de « pays gay-friendly » à destination touristique moins sûre pour les lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres. Il y existe toutefois une sorte de tolérance.
Après avoir été condamnés à trois ans de prison ferme en première instance, les deux homosexuels « pris en flagrant délit par la police », ont vu leur peine réduite en appel ce mardi.
Selon le site Alyaoum24, les deux hommes ont été condamnés à un an de prison ferme pour l’élu local et six mois de prison ferme pour l’étudiant de 23 ans. Ils étaient poursuivis pour « attentats à la pudeur », « homosexualité » et « tentative de corruption ».
Le 13 décembre dernier, les deux hommes ont été arrêtés par une patrouille de police dans le véhicule de fonction de l’élu alors qu’ils étaient en « pleins ébats sexuels ».
Dans son article 489, le code pénal marocain condamne « de six mois à trois ans et d’une amende de 200 à 1.000 dirhams, à moins que le fait ne constitue une infraction plus grave, quiconque commet un acte impudique ou contre nature avec un individu de son sexe. »
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