Au cours de cette conférence intitulée « Pour ne pas oublier. Des Marocains Algériens », l’écrivain-journaliste a expliqué que les Algériens ont afflué vers diverses villes du Royaume à la recherche d’asile, en quête d’emploi ou de motivations politiques liées à la présence française en Algérie. Les premières vagues d’immigration algérienne au Maroc ont commencé à travers deux navires qui ont accosté à Tétouan. À l’époque, le sultan du Maroc a donné des instructions pour qu’on prenne soin d’eux en leur allouant des subventions.
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Le fait que le Maroc soit un pays musulman a fait de lui un lieu sûr pour les migrants algériens. Maâninou a expliqué que les Algériens sont venus principalement de Tlemcen et d’Oran, vers les grandes villes marocaines telles qu’Oujda, Fès, Meknès, Salé et la région du Gharb. La ville de Fès a été celle qui a accueilli le plus de migrants, soit environ 11 % de la population de la ville, qui comptait 60 000 habitants.
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Au Maroc, les Algériens ont exercé divers métiers. De la traduction avec l’occupant français à l’enseignement dans les écoles marocaines en raison de leur maîtrise des deux langues, l’arabe et le français, ils n’ont eu aucun mal à s’intégrer. Le Royaume leur a été d’un grand soutien en les accompagnant dans plusieurs domaines.