Comme lors de la demi-finale chez les hommes à Qatar en 2022, le huitième de finale de la Coupe du monde féminine opposera le Maroc à la France. Quelques jours avant le coup d’envoi de ce match prévu mardi prochain, Hervé Renard a répondu à l’ancienne internationale Melissa Plaza. Celle-ci l’a critiqué sur sa causerie avant le deuxième match des Bleues France-Brésil (2-1). « Je suis moi-même, confie le coach des Bleues à L’Équipe. Si c’est pour faire différemment, cela ne sert à rien de venir me chercher, même s’il faut que je m’adapte à des caractéristiques différentes. Je respecte son opinion, je ne sais pas si c’est par réelle conviction ou si c’est pour un peu faire le buzz. Cela ne me perturbe pas », a réagi le sélectionneur des Bleues.
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Il se dit disposé à changer d’attitude si ses joueuses lui en demandaient. « Je leur ai posé la question, si jamais je n’étais pas dans la bonne direction, elles me le diraient. Il y a dans cette équipe des caractères forts, elles ne se gêneraient pas pour me le faire savoir. Mon personnage, on l’aime, on ne l’aime pas. Parfois, ça peut desservir d’être un peu trop cash, mais je suis comme ça. Je ne sais pas cacher mes sentiments. L’important, c’est que cela contente les joueuses », a ajouté l’ex-entraineur de l’équipe masculine marocaine.
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« Il est grand temps qu’on arrête de valoriser la virilité comme ça. Se battre contre le patriarcat, c’est aussi se battre contre toutes les composantes du patriarcat. Et dans les composantes du patriarcat, vous trouvez ce virilisme, cette masculinité toxique, qui apparaît dans ce discours d’Hervé Renard », avait déclaré à So Foot l’ancienne joueuse de Lyon et de Montpellier Melissa Plaza (35 ans, 2 sélections).