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Sid Ahmed Ghozali, l’ex Premier ministre algérien (1991-1992), a affirmé récemment que tout gouvernement sensé ne souhaiterait pas l’existence de conflits avec les pays qui l’entourent, encore moins si ce voisinage influe sur l’avenir du pays.
Dans une interview accordée à l’hebdomadaire Maroc Hebdo International, l’ex Premier ministre algérien estime que la malchance a joué un rôle important dans la prolongation du conflit autour du Sahara.
En 1978, raconte Ghozali, le Maroc et l’Algérie étaient sur le point de mettre fin au conflit qui oppose ces deux pays depuis 36 ans. En effet, la même année le Roi Hassan II et le président algérien de l’époque Houari Boumediene, devaient se réunir dans une capitale européenne grâce à une médiation du Roi de Belgique, Baudouin.
Les deux chefs d’Etat maghrébins n’étaient pas du genre à se réunir pour prendre un thé, rapporte Ghozali qui estime que si Boumediene et Hassan II avaient eu cet entretien, ils auraient mis fin aux problèmes qui entachent les relations entre les deux pays.
Mais le destin en a décidé autrement, regrette l’ex Premier ministre algérien, car Boumediene mourut le 27 décembre 1978 à Alger, freinant net les espoirs qui commençaient à se dessiner entre les deux pays.
Même si la guerre a très peu de chances d’éclater entre les deux pays voisins, explique Ghozali, il ne faut pas négliger cette éventualité, car selon lui les États-Unis et ses alliés ne veulent pas que le conflit autour du Sahara prenne fin.
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