Cinq individus, âgés entre 22 et 46 ans, soupçonnés d’appartenir à l’organisation terroriste Daesh et de préparer des attentats contre des installations vitales et des institutions sécuritaires, ont été arrêtés par les forces de sécurité marocaines.
Le Groupe islamique combattant libyen aurait joué un rôle important dans la planification et le soutien logistique des exécutants des attentats terroristes du 16 mai 2003 à Casablanca, affirme un récent rapport du ministère des affaires étrangères américain sur le terrorisme dans le monde.
L’information susceptible de mettre fin à la polémique autour des commanditaires et des exécutants de l’attentat terroriste de Casablanca, confirme aussi que le groupe islamique combattant libyen, dont le chef n’était autre que l’actuel commandant des rebelles libyens à Tripoli, Abdelhakim Belhaj Al Khouildi, a tenté à plusieurs reprises d’assassiner le colonel Mouâmar Kadhafi.
Le chercheur marocain spécialisé dans les mouvements islamistes Mohamed Darif, cité par le quotidien Al Massae, a confirmé pour sa part les informations données par le rapport américain, précisant que le groupe combattant libyen avait bien apporté le soutien logistique aux kamikazes qui ont exécuté les attentats du 16 mai 2003 à Casablanca.
Mohamed Darif rapporte également que le groupe combattant libyen entretenait des rapports très étroits avec le groupe islamique combattant marocain (GICM), accusé d’avoir supervisé directement les attentats du 16 mai.
Le rapport américain, saluant les efforts entrepris par le Maroc pour démanteler des cellules terroristes ces dernières années, a loué les mesures adoptées par le Roi Mohammed VI pour combattre l’extrémisme, citant à ce propos les causeries religieuses organisées par le Souverain pendant le mois de Ramadan dont l’objectif est de développer "une vision religieuse modérée".
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