Le terroriste Brenton Tarrant, incarcéré en Nouvelle-Zélande après avoir commis un attentat dans deux mosquées de Christchurch, ayant fait 51 morts, a été autorisé à envoyer une lettre, depuis sa cellule, rapporte l’ AFP. Cette erreur, la Nouvelle Zélande cherche à la corriger.
“Nous n’avons jamais eu à gérer un prisonnier comme celui-ci auparavant [et nous devons] demander conseil sur les changements que nous devrons peut-être apporter”, a reconnu, Kelvin Davis, Ministre néo-zélandais des Services pénitentiaires.
Pour sa part, le Directeur de l’Administration pénitentiaire s’est confondu en excuses. Même sentiment du côté de Christine Stevenson, la Directrice du Département pénitentiaire. “Je voudrais m’excuser pour la peine que cela a causé aux personnes touchées par les événements tragiques du 15 mars”, a-t-elle déclaré, tout en rassurant de la détermination affichée de son pays à faire en sorte que le détenu n’ait aucune possibilité de causer le moindre préjudice ou une quelconque peine, que ce soit directement ou indirectement. Le contexte actuel fait que la lettre du terroriste embarrasse la Nouvelle Zélande.
En effet, une fusillade est survenue à El Paso, au Texas, il y a près de deux semaines. Pour les autorités américaines, le tireur se serait inspiré de la lettre et des actions de Brenton Tarrant. L’homme qui a attaqué une mosquée d’Oslo, le week-end dernier, est également soupçonné d’avoir puisé son inspiration dans l’attentat de Christchurch.
Pour rappel, le suprémaciste néo-zélandais, Brenton Tarrant, a été écroué pour 92 chefs d’accusation, notamment, pour acte terroriste, meurtres et tentatives de meurtre. Jusque-là, Brenton Tarrant a plaidé non coupable. Le 4 mai 2020 marquera le début de son procès.