Maroc : le coronavirus a mis à genoux le secteur avicole
En trois mois de confinement au Maroc, le secteur avicole a perdu en tout quelque 3 milliards de DH. Ce sont là les résultats d’une étude en cours sur le secteur et dévoilés par...
Pour mieux contenir et éviter la propagation de la grippe aviaire qui fait déjà des ravages dans plusieurs pays, les autorités marocaines prennent des mesures drastiques. Ainsi, tout responsable local a le devoir de signaler immédiatement tout cas suspect.
Ainsi, il est conseillé aux éleveurs de volailles de traiter avec plus de vigilance tout cas suspect, pour mieux contenir la propagation du virus. Vu que des rapports font état de l’apparition d’une souche très contagieuse du virus de type H5N8 et l’enregistrement de plusieurs foyers de contamination dans de nombreux pays, les autorités locales de plusieurs villes exhortent les responsables provinciaux à prendre des précautions indispensables et à signaler tout cas de contamination.
Pour rappel, en 2016, le Maroc avait enregistré le premier cas de contamination par le virus influenza aviaire, ayant contraint à la prise de mesures d’urgence. Ainsi, les vétérinaires, les inspecteurs des abattoirs de volailles, des postes-frontières et des laboratoires ont été sommés de transmettre des rapports à l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA). De plus ces responsables étaient tenus de retrouver les propriétaires et les gérants de fermes d’élevage de volailles et les particuliers qui élèvent les volailles à domicile.
En 2017, le retour de ce virus avait entraîné une grande mortalité des volailles et une chute démesurée des prix du poulet, bien que l’influenza aviaire H9N2, soit un virus faiblement pathogène et non transmissible à l’homme, donc, non dangereux pour le consommateur, a indiqué l’ONSSA.
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