Les salariés marocains peuvent se frotter les mains. Des mesures fiscales qui leur sont favorables sont consignées dans le projet de loi de finances (PLF-2025).
L’actuel ministre du Tourisme, Lahcen Haddad, se retrouve au cœur d’une affaire de corruption électorale à Khouribga, où il briguait un mandat de député du Mouvement Populaire (MP) lors des élections législatives du 25 novembre 2011.
Deux personnes sont mises en cause dans cette affaire dont le principal accusé est le président MP d’une commune rurale et adoul de profession. Celui-ci aurait distribué d’importantes sommes d’argent en échange de promesses de vote en faveur du mandataire de liste du MP, en l’occurrence Lahcen Haddad.
A Khouribga, cette affaire de corruption fait polémique. La question qui revient sur toutes les lèvres est de savoir si les collaborateurs de Lahcen Haddad agissaient-ils sous ses ordres ?
Le ministre du Tourisme lui, nie toute implication dans cette affaire de corruption électorale, allant jusqu’à affirmer ne pas connaître les deux collaborateurs en question. Pourtant nombreux sont les témoins oculaires affirmant qu’ils agissaient en son nom.
Le gouvernement Benkirane, dont le credo est la lutte contre la corruption et la moralisation de la vie publique, se retrouve donc malgré lui impliqué dans une affaire de corruption aux dimensions politiques.
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