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24 gendarmes, dont des colonels, sont poursuivis pour leur implication dans une affaire de blanchiment d’argent. Leur procès s’est ouvert devant le tribunal de première instance de Rabat, ainsi que les tribunaux de Fès, de Casablanca et de Marrakech.
La comparution des 24 gendarmes dont cinq colonels précédemment condamnés en appel à des peines de prison allant de deux à six ans, totalisant environ 76 ans de prison au lieu des 61 ans dont ils avaient écopé en 2019 a eu lieu la semaine dernière. En l’absence de la moitié des accusés, le président du tribunal de première instance de Rabat a dû reporter la première audience à la première semaine de décembre, rapporte le quotidien arabophone Al Akhbar.
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Sur ordre du Parquet du tribunal de première instance de Rabat, les éléments de la brigade judiciaire de la gendarmerie royale, ainsi que la brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) avaient ouvert une enquête approfondie sur le blanchiment d’argent impliquant de hauts responsables de la police tout comme de la gendarmerie royale poursuivis pour leur implication dans une vaste affaire de trafic international.
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La chambre des crimes financiers de la Cour d’appel de Rabat avait condamné, en mars dernier, à six ans au lieu de cinq (première instance) un colonel qui dirigeait le commandement régional de la ville de Tanger et condamné l’un de ses collègues en première instance à deux années de prison ferme. La peine d’un autre colonel est passé de trois à quatre ans. De hauts responsables ayant été chargés des commandements régionaux (terre et mer) des villes d’Agadir, de Larache, d’Essaouira, de Rabat, de Settat et de Tanger ont également vu leurs peines s’alourdir.
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