Malika El Aroud, condamnée pour terrorisme en 2008, est décédée à l’âge de 64 ans. Cette femme, qui avait la double nationalité belge et marocaine, avait été déchue de sa nationalité belge en 2017 pour avoir « gravement manqué à ses devoirs de...
Un communiqué du ministère de l’Intérieur marocain annonçait hier l’arrestation à Mohammedia de Jalal Attar (ou Gelel - Jelel selon l’orthographe), présumé terroriste ayant eu « un lien direct avec les attentats de Paris.
L’homme, 26 ans, a été interpellé vendredi dernier par le BCIJ à Mohammedia alors qu’il se trouvait seul, sa mère étant en Belgique et son père décédé. Il est soupçonné par les autorités marocaines d’avoir un lien direct avec les attentats de Paris.
Les charges contre lui sont assez lourdes. Il était très proche de Chakib Akrouh, l’un des kamikazes de Paris, dont l’identité a été révélée la semaine dernière par les enquêteurs français après un test ADN effectué sur sa mère.
Gelel Attar s’est rendu en Syrie avec le kamikaze de Paris après « s’être radicalisé en Belgique ». Il a bénéficié sur place d’un entraînement militaire (maniements des armes, techniques de guerre, guérillas) auprès de l’organisation « Jabhat Al Nosra » composée essentiellement de Marocains, avant d’intégrer ensuite Daech.
C’est à ce moment là qu’il aurait fait la connaissance d’Abdelahimid Abaaoud, cerveau présumé des attentats de Paris du 13 novembre dernier.
D’après le communiqué du ministère de l’Intérieur, l’homme se rend ensuite en Turquie puis en Allemagne, en Belgique et aux Pays-bas avant de s’envoler pour le Maroc. Chose étrange, Jelel Attar est sous le coup d’un mandat d’arrêt international depuis novembre 2014 et une condamnation par contumace à une peine de 5 ans de prison en Belgique en juillet dernier pour participation à des activités terroristes.
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