Cinq individus, âgés entre 22 et 46 ans, soupçonnés d’appartenir à l’organisation terroriste Daesh et de préparer des attentats contre des installations vitales et des institutions sécuritaires, ont été arrêtés par les forces de sécurité marocaines.
Une nouvelle insurrection de plus de 200 détenus de la salafia jihadia s’est produite mardi matin dans la prison de Salé. Les mis en cause qui se seraient attaqués avec une rare violence au personnel de la prison, ont séquestré cinq gardiens.
Il a fallu l’intervention musclée des forces de l’ordre pour libérer les gardiens. Plusieurs blessés, dont certains dans un état grave, sont à déplorer parmi les forces de l’ordre et les détenus.
Les détenus auraient extrait des pierres des murs de la prison et arracher des barres de fer pour s’attaquer aux gardiens. Les médias rapportent également que les détenus interceptaient des bombes lacrymogènes et les jetaient sur les détenus de droit commun pour les inciter à la rébellion.
Parmi les raisons de cette mutinerie explique la chaine satellitaire Al Arabia, la décision de priver ces détenus de certains privilèges dont les téléphones portable et internet.
D’autres sources médiatiques rapportent que d’ex détenus de la salafia jihadia, dont certains récemment graciés par le Roi, se trouveraient dans l’après midi de mardi devant la prison de Salé munis d’armes blanches.
Des pourparlers auraient eu lieu entre de hauts responsables sécuritaires et des détenus de la salafia jihadia. Les responsables auraient promis à ces derniers de les libérer courant juillet prochain. Les détenus en questions ont tous été arrêtés dans le cadre des enquêtes qui avaient suivi les attentats du 16 mai 2003 à Casablanca.
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