Le Maroc s’impose comme une destination touristique phare. Fin octobre 2024, le royaume avait déjà accueilli 14,6 millions de visiteurs, pulvérisant le record de l’année 2023.
Ils se souviendront sans doute encore longtemps de leur voyage d’avion, depuis Marrakech. Alors que les passagers devaient atterrir, à l’origine, à Bordeaux, ils ont été déroutés vers Toulouse. Alors a commencé, pour eux, la galère : l’attente et la Compagnie "Ryanair", pour ne pas la nommer, qui les laisse, pendant une bonne partie de la nuit, sur place et, sans informations ...
Le voyage a, d’abord, très mal démarré, avec un retard de près d’une heure, à l’Aéroport "Marrakech-Ménara". Alors que l’atterrissage devait avoir lieu à Bordeaux, la météo oblige le pilote à changer de cap et à prendre la direction de l’Aéroport de "Toulouse-Blagnac". "Quand l’avion est arrivé sur Bordeaux, c’était la tempête. Déjà, si on était partis à l’heure, on l’aurait peut-être évitée, mais, bref ... On a tourné, au-dessus, une bonne demi-heure. Le commandant de bord nous a proposé Toulouse", explique un voyageur, au Journal Midi Libre. La demi-heure promise s’est transformée, en réalité, en plusieurs heures.
Il y a eu, d’abord, l’attente, à l’extérieur, pour un bus qui ne viendrait finalement pas, avant d’entrer à nouveau à l’aéroport, à cause du froid. Les pompiers et les policiers les prennent ensuite en charge et apportent des couvertures, avant qu’on leur fournisse un petit-déjeuner. Vers 4h du matin, l’assistante de "Ryanair" arrive à l’aéroport et leur apprend qu’elle n’était même pas au courant de leur présence (et de leur galère) sur place.
La compagnie aérienne envoie un mail d’excuses aux passagers, mettant en cause "certaines situations exceptionnelles [qui] s’avèrent hors de [son] contrôle et affectent [sa] gestion des vols". Elle affirmait mettre tout en oeuvre "pour minimiser la gêne occasionnée par la perturbation d’un vol, tout en étant en conformité avec la directive CE 261/2004".
Pour le Directeur de l’aéroport, c’est la faute à "pas de chance". "Nous sommes un aéroport de déroutement et nous avons une structure d’accueil, qui a été déclenchée pour débarquer les passagers. Tout s’est passé correctement, mais la difficulté s’est posée sur la gestion des bus et pour trouver les moyens de transport pour réacheminer les passagers sur Bordeaux [...]. La compagnie et son assistante ont recherché des bus, mais, impossible d’en trouver et, l’information a été mal maîtrisée. Pendant ce temps, les voyageurs ont attendu une bonne partie de la nuit, ainsi, avant qu’on puisse leur fournir des lits de secours. Ce matin, dès 4 h 30, la procédure a recommencé, mais le mercredi, tous les bus de la région étaient engagés sur le transport scolaire. C’est un coup de pas de chance, un mauvais concours de circonstances."
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