Au total, huit personnes risquent la peine capitale parce que la justice leur reproche d’avoir clairement eu connaissance de la fusillade survenue le 2 novembre 2017 au café « La crème » à Marrakech, et qui a coûté la vie à un jeune médecin interne du CHU de la ville ocre, abattu par erreur, rapporte Al Ahdath Al Maghribia. La peine capitale est ainsi requise contre les deux principaux accusés, les Néerlandais R. M, 26 ans, et G. S, 31 ans. Ces derniers avaient été déjà condamnés à la peine capitale en première instance. Ils sont considérés comme les exécuteurs de l’opération. Déjà condamné à 15 ans de prison ferme pour notamment constitution de bande de malfaiteurs et détention d’armes, le propriétaire du café, M. E. est, lui aussi, sur la liste des personnes contre qui le ministère public a requis une peine capitale.
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Cinq autres personnes condamnées en première instance à 20 ans de prison chacune, figurent sur cette liste. Parmi elles, un jeune homme de 34 ans reconnu coupable de complicité de meurtre, qui avait également connaissance de l’opération ; une autre personne âgée de 36 ans qui, en plus de s’être rendue complice de meurtre, avait également participé à la dissimulation de preuves en lien avec la fusillade ; un autre accusé de 44 ans qui, en plus des crimes pour lesquels sont poursuivies les autres personnes, est accusé de trafic de drogue et un jeune homme de 26 ans, étudiant au moment des faits à la faculté de droit de Marrakech, qui aurait joué l’intermédiaire avec les criminels pour la location d’appartements et de véhicules.