Des nombreux témoignages recueillis par La Map auprès des amis et proches du défunt, la perte d’Abdeljabbar Louzir créera un vide immense. Car, il s’agit là d’un des grands artistes dont le nom restera à jamais gravé dans l’histoire de l’art et de la culture au Maroc. Pour les nombreux admirateurs de l’artiste, « On vient de perdre une figure emblématique qui, de longues années durant, a hautement marqué la scène artistique tant nationale que locale, grâce à son sérieux et à son travail artistique engagé et de haute qualité ».
Abdeljebbar Louzir dont le premier rôle remonte en 1951, dans la pièce à succès « El Fatmi et Daouia », jouée devant Feu Mohammed V au Palais Bahia à Marrakech en 1957, aura marqué « par sa spontanéité et son propre style », la scène artistique du royaume en général et celle de Marrakech en particulier. Le défunt a également séduit par son militantisme pour l’indépendance du pays et ses activités nationalistes, ainsi que par son passage dans les rangs de l’équipe de la ville ocre, le Kawkab Athlétique Club de Marrakech (KACM), souligne la même source.
Abdeljabbar Louzir a tiré sa révérence mercredi des suites d’une longue lutte contre la maladie. Les obsèques de l’artiste ont eu lieu dans une atmosphère de grande tristesse et rassemblé une foule immense constituée d’amis, de personnalités politiques et du monde culturel. Sa dépouille repose au cimetière de Bab Doukala.