Une étudiante voilée a été victime de propos racistes de la part d’une intervenante du jury lors d’une soutenance de fin d’année à l’Université Paris-Dauphine.
Après la publication de la liste des personnalités ayant participé à la rédaction de la “Tribune contre le voile”, les femmes musulmanes l’ayant signée sont menacées sur les réseaux sociaux.
Ces femmes vivent un véritable “calvaire” qui se traduit par des menaces et des harcèlements. Identifiées comme des “traîtresses”, elles sont la cible d’un déferlement xénophobe de la part des internautes, rapporte Marianne.
Du coup, elles se rétractent et refusent désormais de témoigner à visage découvert. Le comble, c’est qu’elles sont laissées à leur sort, sans la protection des autorités locales, voire au niveau de l’Etat, dénoncent-elles.
En définitive, “j’ai décidé de porter plainte pour harcèlement et intimidation. J’ai constitué un dossier de 28 pages de copies d’écran. Tout part d’une personne que j’ai identifiée, une personne proche de l’association locale des Frères musulmans”, s’est résolue l’une de ces femmes, qui vit dans un état de stress permanent, craignant sérieusement pour sa vie.
“J’ai de plus en plus peur de sortir, c’est une peur physique qui influe sur ma santé. J’étais très mal la semaine dernière, je fais un ulcère. Je n’ose même plus dire dans quel milieu je travaille car je sais qu’on va me reconnaître. J’envisage sérieusement de déménager”, affirme-t-elle avec dépit.
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