Les faits se sont déroulés le soir du 1ᵉʳ janvier 2022. Lors d’une dispute qui aurait eu lieu au sortir de sa voiture, dans le garage, K., un Marocain résidant en France, a étranglé, Lisa T., son ex-compagne de 45 ans. Selon son avocat Benjamin Taieb, le sexagénaire reconnait le meurtre mais nie toute préméditation dans l’acte. « Il reconnaît le meurtre. […] Il était même assez précis sur la matérialité des faits. Mais l’enquête comporte beaucoup de zones d’ombre sur les conditions avant et après », a-t-il déclaré dans une interview accordée Nice-Matin.
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Après avoir commis son forfait, le présumé meurtrier a caché le corps de la victime dans le coffre. Mais rien ne pouvait présager un tel drame, K. étant un homme sans casier judiciaire-hormis une amende de 500 euros — qui n’avait pas de comportement agressif. « Des éléments démontrent qu’il n’avait, selon lui, aucune intention d’en arriver à un tel drame. Et qu’une panique a suivi la prise de conscience », a ajouté son avocat. « Il est profondément bouleversé. Il y a une prise de conscience terrible de ce qu’il a commis. Il a dit : ‘Je regretterai ce geste jusqu’à la fin de mes jours’", a-t-il poursuivi.
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Le couple a deux enfants et a vécu ensemble pendant 22 ans avant de se séparer. Une séparation qui n’est pas du goût du retraité. « Je ne crois pas au « crime passionnel », un terme galvaudé. Mais cela survient dans un contexte de séparation subie, et non acceptée, par l’auteur présumé des faits », a expliqué Benjamin Taieb, ajoutant qu’il y a un enjeu médical fort dans ce dossier. Selon lui, les expertises psychiatriques vont être fondamentales pour voir s’il y a altération ou pas de la personnalité de son client.