Le tribunal avait condamné l’accusé Mustapha B., à 22 ans et demi de prison pour le meurtre de sa femme, Leire. Le jury populaire avait aussi retiré l’autorité parentale sur son fils et lui a interdit de l’approcher pendant 30 ans dans un rayon d’un demi-kilomètre. Pour les jurés, la culpabilité de l’accusé est clairement établie.
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Le Marocain entretenait une relation avec la victime, âgée de 21 ans à son décès. Ils vivaient ensemble à Dúrcal et ont un enfant. Le 14 août 2018, alors que le couple était sorti en voiture, l’accusé qui conduisait le véhicule, « à un moment donné, a brandi un couteau de 13,5 centimètres de long et a poignardé au moins huit fois sa femme qui se trouvait sur le siège passager », expliquait le parquet pour qui la victime, en raison du caractère inattendu et soudain de l’acte, était sans défense. Grièvement blessée aux lèvres, au cou, aux épaules, à la main, à l’avant-bras, au poignet, et avec un poumon et le cœur perforés, Leire, n’a pas survécu.
À la première audience du procès, lundi 8 mars, l’accusé a demandé pardon à la famille de la victime et a déclaré que celle-ci se serait poignardée avec le couteau, après avoir avoué s’être disputé avec elle au sujet de sa présumée toxicomanie.