Depuis le vote et la promulgation de la loi « séparatisme » en août 2021 en France, des centaines d’établissements, des lieux de culte ont été fermés et plus de 800 étrangers ont été expulsés parce que soupçonnés de radicalisation. Tel est le bilan effectué vendredi par le ministre français de l’Intérieur, Gérard Darmanin.
Selon les déclarations du ministre de l’Intérieur, le bilan de la loi « séparatisme » est plutôt encourageant, un an après sa promulgation. Il parle de 99 salles de prières qui ont été contrôlées sur 2623 recensées sur le territoire national. Au total 24 mosquées soupçonnées « d’accueillir des prêches séparatistes » ont été contrôlées et fermées. Avec le temps, 8 mosquées ont été autorisées à rouvrir, et 16 restent toujours fermées jusqu’à ce jour, rapporte tf1info.
À lire : Loi séparatisme : le titre de séjour interdit en cas de rejet des « principes de la République »
De même, des milliers de contrôles ont été effectués et ont conduit à la fermeture temporaire ou définitive de 836 établissements, le recouvrement ou le redressement de 55,9 millions d’euros et 551 signalements. Il a également souligné que sept associations « islamistes » ont été dissoutes. Darmanin cité entre autres le CCIF et Baraka City, deux associations dissoutes il y a deux ans suite à l’assassinat du professeur Samuel Paty.
À lire :Assassinat de Samuel Paty : une étudiante condamnée pour "apologie du terrorisme"
Au nombre des cas d’expulsion, il y a le cas très médiatisé de l’imam marocain Hassan Iquioussen. C’est le 21 octobre prochain que la justice belge devra se prononcer sur le cas du prédicateur interpellé en septembre en Belgique. Il a été arrêté suite à un mandat européen lancé par la France après un arrêté d’expulsion validé un mois plus tôt par le Conseil d’État.