
Le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) a réussi à déjouer un plan terroriste dangereux visant le Maroc, commandité par un haut dirigeant de Daech dans la région du Sahel.
Plusieurs ressortissants français sont placés dans la liste d’attente des condamnés à la peine capitale, à travers le monde. Au Maroc, deux Français croupissent dans le couloir de la mort depuis 1994.
Incarcérés à Fès et ensuite à Salé avant d’être transférés à la prison de Kenitra, les deux français d’origine algérienne et marocaine, avaient été derrière l’attaque perpétrée à l’hôtel Asni à Marrakech, en 1994. Ils avaient fait irruption dans l’établissement hôtelier, tuant deux touristes espagnols et blessant grièvement une Française en vacances au Maroc.
Stéphane Ait Iddir et Redouane Hamadi, âgés à l’époque de 22 et 23 ans respectivement, faisaient partie d’une « association criminelle » constituée de sept jeunes. Mais, ils étaient les seuls à être par la suite condamnés à mort par la cour d’appel de Fès, rappelle le journal Le Parisien.
L’État français s’est toujours déclaré opposé à la peine capitale, quels que soient les lieux et les circonstances, dans un but de « favoriser la commutation de ces peines ». Mais, les deux condamnés semblent avoir perdu confiance, et refusaient même de reprendre contact acec le consul de France au Maroc.
« Assez d’hypocrisie, la France a laissé tomber nos enfants. Peut-être parce leurs noms ont des consonances arabes alors qu’ils sont bien Français », se désolaient dernièrement encore les proches des condamnés.
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