Au Maroc, des ingénieurs et autres consultants en informatique ont trouvé la formule pour échapper au fisc. Ils proposent de manière informelle leurs services aux grandes entreprises qui les paient via des intermédiaires.
Aucune ONG marocaine ne figure sur le dernier classement du magazine américain Forbes, des associations de bienfaisance les plus transparentes au niveau du monde arabe.
Au total, 2050 associations de 11 pays arabes figurent sur la liste de Forbes, notamment des ONG d’Arabie Saoudite, de Palestine, de Jordanie, des Emirats Arabes Unis, etc.
Le Maroc lui n’y figure pas. Le ministère du Développement social, de la Femme, de la Famille et de la Solidarité, dirigé par Bassima Hakkaoui, aurait refusé de soumettre la liste des associations marocaines et leurs données financières, affirme Forbes.
Mercredi, Bassima Hakkaoui a démenti dans un communiqué avoir été sollicitée par Forbes. Son département aurait publié un livret sur l’attribution de subventions par son ministère, contenant également la liste des associations subventionnées par son département et les montants qui leurs sont alloués.
Au Maroc, l’Etat accorde annuellement neuf milliards de dirhams à 50.000 associations de la société civile. En 2007, une étude du Haut commissariat au plan, avait démontré que 97% des associations refusaient de dévoiler leurs comptes à l’Etat. En avril dernier El Habib Choubani, ministre chargé des relations avec le parlement, avait lui accusé plusieurs associations marocaines de blanchiment d’argent.
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