Une cinquantaine d’individus ont été arrêtés mercredi au Maroc lors d’une importante opération visant des membres présumés de groupes djihadistes.
Les plaidoiries de la défense dans l’affaire du groupe dit de Youssef Fikri, affilié à la Salafia Jihadia ont pris fin, dans la nuit de jeudi à vendredi, à l’issue d’une audience marathonienne à la cour d’appel de Casablanca
Au cours de cette audience, qui a débuté jeudi en fin d’après-midi pour se terminer au-delà de minuit, pas moins de 10 avocats de la défense se sont succédés pour dénoncer ce qu’ils appellent imprécisions contenues dans les PV et absence de preuves irréfutables, de témoins à charge et de flagrants délits et demander ainsi l’acquittement pur et simple de leurs clients, ou leur acquittement au bénéfice du doute.
A l’issue de ces plaidoiries, la cour a décidé d’accorder le dernier mot aux accusés lors d’une audience qui aura lieu ce vendredi 11 juillet à partir de 16 heures.
Le ministère public avait fait, lors de l’audience de mercredi, un large réquisitoire dans lequel celui-ci avait étayé les fondements juridiques des accusations retenues à l’encontre des 31 mis en cause.
Les 31 membres du groupe Salafia Jihadia, dont le procès a débuté le 4 juillet dernier, sont poursuivis, notamment, pour constitution d’une association de malfaiteurs, homicide volontaire avec préméditation, mutilation et dissimulation de cadavre, tentative de meurtre, détention illégale d’armes à feu, de munitions et d’armes blanches, vol qualifié, enlèvement, séquestration, incendie, faux et usage de faux, usurpation d’identité et complicité .
MAP
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