20 février : des milliers manifestants et quelques incidents

21 février 2011 - 10h22 - Maroc - Ecrit par : L.A

Des milliers de manifestants sont sortis dans les rues dimanche à l’appel du "Mouvement pour le 20 février" pour plus de "démocratie, de justice et une vie dans la dignité". Des marches, organisées un peu partout dans le pays, se sont déroulées dans le calme avec tout de même quelques incidents notés en fin de journée.

A Marrakech, où a eu lieu la majorité de ces violences, des dizaines de personnes s’en seraient prises à des magasins, un McDonalds, un édifice public et une agence de Radeema, distributeur d’eau et d’électricité. Tétouan et Larache ont été la scène d’incidents similaires alors qu’à Al Hoceima, la police a fait usage de gaz lacrymogènes contre des manifestants qui jetaient des pierres contre un commissariat.

A Rabat, la manifestation s’est déroulée dans le calme. Plus de 7000 personnes y ont participé scandant des slogans tels "le peuple veut le changement" et dénonçant la corruption dans le pays. La police, présente, s’est faite très discrète.

D’autres rassemblements ont été notés à Tanger, Casablanca et de nombreuses villes du pays. Toutes se seraient déroulées sans incidents.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Marrakech - Casablanca - Manifestation - Tanger - Corruption - Rabat - Tétouan - Larache - Al Hoceima - Facebook - Mouvement du 20 février

Ces articles devraient vous intéresser :

Hafid Derradji accuse la CAF de corruption à cause du Maroc

Le commentateur sportif algérien de beIN Sports, Hafid Derradji, affirme que la Confédération africaine de football (CAF) a attribué l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2025 au Maroc et n’hésite pas à accuser l’organisation de...

Maroc : 30 députés éclaboussés par des affaires de corruption

Au total, 30 députés marocains sont poursuivis par la justice en leur qualité de président de commune pour leur implication présumée dans des affaires de corruption, de dilapidation de deniers publics, de chantage, et de falsification de documents...

Corruption au Maroc : arrestation d’un ex-ministre, un avertissement pour les responsables ?

Après l’arrestation jeudi de Mohamed Moubdii, député du Mouvement populaire (MP) et ancien ministre, pour des crimes financiers présumés, des voix s’élèvent pour appeler le gouvernement marocain à renforcer sa lutte contre la corruption et...

Haine envers les Marocains : prison ferme prononcée par la justice

Le parquet de Valence spécialisé dans les délits de haine a requis trois ans de détention contre un homme accusé de diffusion d’informations mensongères sur les réseaux sociaux ciblant les musulmans, notamment Marocains.

Maroc : les crimes financiers ont baissé de 47% en 2021

La lutte contre les crimes financiers et économiques au Maroc porte peu à peu ses fruits. En 2021, les affaires liées à ces délits ont fortement régressé de 47,30%, selon le rapport annuel de la présidence du parquet.

Achraf Hakimi fait des promesses aux Marocains

À quelques heures du départ de la sélection nationale du Qatar, l’international marocain Achraf Hakimi s’est adressé aux supporters marocains dont le soutien a été déterminant tout au long de la compétition.

Maroc : la liste des députés poursuivis pour corruption s’allonge

Trois députés marocains viennent d’être déférés devant la justice pour corruption. Déjà une vingtaine de parlementaires sont poursuivis en justice pour des faits de corruption et dilapidation des deniers publics.

Corruption au Maroc : des élus et entrepreneurs devant la justice

Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.

Maroc : Vague d’enquêtes sur des parlementaires pour des crimes financiers

Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.

Les excuses de Meryame Kitir à ceux qu’elle aurait pu « blesser involontairement »

Après deux mois de silence, Meryame Kitir, ancienne ministre belge de la Coopération, s’est adressée dimanche à ses collègues et autres avec lesquels elle a collaboré durant son mandat au sein du gouvernement belge.