Le procès du PJDiste Abdelali Hamieddine, poursuivi pour complicité dans le meurtre en 1993, d’un jeune étudiant de gauche Benaissa Aït El Jid, reprend ce 23 novembre à la Cour d’appel de Fès. Reporté à de nombreuses reprises, l’heure a certainement sonné pour éponger un dossier qui traîne au grand désarroi des parents et proches de la victime.
Le feuilleton judiciaire de l’affaire de l’assasinat de Benaissa Aït El Jid a repris suite à l’apparition de nouveaux éléments. Il s’agit des révélations faites par Khaddioui El Khammar, impliquant Abdelali Hamieddine dans le meurtre de l’étudiant. Unique témoin de ce meurtre, son absence justifiée avait causé le report à ce 23 novembre, le procès qui se devrait se tenir le 29 juin, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia.
À lire : Affaire Aït El Jid : 14ᵉ report du procès du PJDiste Abdelali Hamieddine
Ce report n’était pas du goût de la défense de l’accusé, ravivant les tensions entre les deux parties. Il a fallu l’intervention de l’avocat Ali Hedrouni pour rappeler aux deux parties que les différends sur un report n’étaient pas de nature à faire évoluer le dossier. Il a également insisté sur le fait que la présence de l’unique témoin, Khaddioui El Khammar, à l’audience, était fondamentale et que rien ne peut se dérouler sans son témoignage.
À lire :Maroc : Abdelali Hamieddine poursuivi pour complicité de meurtre
Dans cette affaire qui secoue l’opinion publique depuis près de trente ans, Abdelali Hamieddine pourrait se retrouver en prison, s’il est établi qu’il est impliqué dans ce meurtre pour lequel, la famille de la victime demande justice et réparation.