
Sebta : Les femmes mulets marocaines soumises à la reconnaissance faciale
Un dispositif de reconnaissance faciale sera mis en service par la police espagnole à Sebta, dans le nord du Maroc, pour contrôler les entrées et sorties.
Une Marocaine écrasée par le poids de ses marchandises
La chaîne franco-allemande Arte a décidé de s’intéresser à la souffrance des femmes-mulets à Melilla. Ces femmes qui font des allers-retours entre le Maroc et l’enclave espagnole avec plusieurs dizaines de kg de marchandises sur le dos.
Comme l’explique la chaîne, cette ville « vit du commerce d’objets de seconde main provenant d’Europe. Pour éviter les droits de douane, les trafiquants les font transporter par des femmes marocaines », et parfois des personnes âgées.
Pour l’une des femmes interrogées par la chaîne, ce n’est pas un travail mais bien une guerre. « Transportées ainsi, les marchandises ne sont pas soumises aux taxes. Ces trafics lucratifs, réalisés dans des conditions inhumaines, ne profitent que très peu aux porteurs, réduits à lutter pour leur survie », écrit encore Arte.
Aller plus loin
Un dispositif de reconnaissance faciale sera mis en service par la police espagnole à Sebta, dans le nord du Maroc, pour contrôler les entrées et sorties.
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