Les dates de début et de fin du mois sacré de ramadan au Maroc sont désormais connues.
Ofelia de Pablo and Javier Zurita/The Guardian
Le dossier des ouvrières marocaines dans les champs de fraise en Espagne repassera devant la justice. L’avocate des plaignantes a fait appel, après que ces dernières ont déposé une plainte auprès de la police nationale espagnole.
Le juge d’instruction auprès de la cour d’appel a décidé la réouverture du dossier des ouvrières des champs de fraise, et d’écouter leurs doléances quant à leur exploitation par des employeurs espagnols. Cette décision arrive à un moment où un rapport espagnol fait état des conditions inhumaines de travail des ouvrières, souvent contraintes de rompre leur jeûne à cause des longues heures de travail.
Selon le quotidien Al Massae, une plainte a été déposée par ces femmes, accusant leur employeur de harcèlement sexuel et d’exploitation au sein d’une ferme dans la région de Huelva, dans le sud du pays. Trois autres ouvrières saisonnières ont également fait part de leurs souffrances pendant les heures interminables de travail, qui sont deux fois supérieures à ce qui est prévu par leur contrat, les obligeant par conséquent à rompre leur jeûne.
Le quotidien ajoute que les propriétaires des champs espagnols exploitent les femmes, et en particulier les analphabètes, qui n’ont pas la capacité de revendiquer leurs droits, et exigent qu’elles soient mariées, afin d’être contraintes de rendre visite à leurs conjoints et enfants au Maroc et de devoir retourner dans les champs.
Rappelons que la semaine dernière, l’ambassade du Maroc en Espagne a organisé un ftour collectif au profit des ouvrières saisonnières marocaines, et assuré ces dernières du soutien du gouvernement marocain pendant la saison des cueillettes de fruits, et ce à travers un programme d’accompagnement spécial, conclut le quotidien.
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