Citée dans ce scandale, la Fédération royale marocaine de taekwondo (FRMTK) a tenté de justifier son choix. Selon le communiqué de la FRMTK, la jeune fille de 17 ans ne disputera pas les prochains JO à Tokyo, l’été prochain, à cause de sa blessure contractée en Argentine.
Les récents examens effectués par le comité médical et la direction technique, lors de la dernière concentration en France, ont révélé une inflammation qui a affecté l’athlète au niveau du tendon d’Achille. D’après l’instance nationale de taekwondo, Abou Fares n’a pas encore retrouvé le niveau requis pour disputer les prochaines qualifications olympiques.
La Fédération a par ailleurs expliqué, dans le même document, qu’elle a pris les décisions qu’il fallait, en collaboration avec son entraîneur pour que l’athlète puisse se faire soigner au Maroc ou en France.
Face à la presse, la championne olympique et son entraîneur ont battu en brèche ces allégations. Ils exigent, certificats médicaux à l’appui, l’ouverture d’une enquête pour dévoiler les vraies raisons de son exclusion.