L’Office des changes a découvert que des influenceurs et créateurs de contenu sur Internet ont des propriétés non déclarées à l’étranger et violent les textes régissant le change.
La direction de la Promotion immobilière vient de publier les conclusions d’une étude portant sur le bilan des réalisations du programme de 200.000 logements depuis 1995. Grosso modo, le bilan est positif. Néanmoins, il est marqué par des faiblesses liées notamment à l’efficacité du ciblage.
L’étude sur l’évaluation du programme de 200.000 logements sociaux et des programmes conventionnés dans le cadre de l’article 19, vient d’être bouclée. Sa présentation officielle en ce jeudi 13 mars était l’occasion de dresser le bilan de 10 années d’expérience, non seulement en termes de nombre d’unités réalisées mais aussi de retombées économiques.
Quelles sont en effet les conclusions de cette étude, dont les travaux remontent à 1995, date à laquelle les Marocains ont entendu parler pour la première fois de logements sociaux ? D’abord un bon indicateur : jusqu’en 2004, l’objectif escompté a déjà été atteint, puisque 243.762 projets de logement ont fait l’objet d’agrément. Seulement, malgré l’effort d’élargissement de ce programme à quelque 60 villes, il n’en demeure pas moins que la ville de Casablanca en a le plus profité.
Normal quand on sait qu’il s’agit de la cité la plus peuplée du Maroc et que les besoins en matière de logements y sont les plus importants. Le privé vole la vedette au public Malgré le caractère social du programme de 200.000 logements, il ressort de l’étude élaborée par le département de Toufik Hejira que le privé a été plus impliqué que le public. En effet, le secteur privé a initié 78 % des projets contre seulement 22% à mettre à l’actif du pôle public et para-public. Une tendance qui risque par ailleurs de s’inverser avec l’abandon de l’article 19 et le lancement du nouveau produit à 140.000 DH, jugé peu intéressant par une bonne partie des promoteurs privés.
S’agissant de ce même article, l’étude a fait ressortir que plus de 60% des acquéreurs ont payé leur logement à des prix inférieurs ou égaux à 200.000 DH, et que 77% des logements ont été acquis par des ménages dont le revenu mensuel ne dépasse pas les 4.000 DH. Dire que les conditions de vente n’étaient pas parfaitement verrouillées, pour un produit dont le prix était plafonné par la loi à 200.000DH, et dont l’effort fiscal consenti devait profiter exclusivement à une catégorie socio-professionnelle à faible revenu. Les avantages fiscaux n’ont certes pas été favorables à 100% à la population ciblée initialement par le programme.
Cependant, ils auraient permis, selon l’étude en question, de favoriser la production de logements en grande quantité : 18.241 logements supplémentaires par an pour un investissement annuel de 3,64 milliards de DH. La création d’emplois n’est pas en reste. Les chantiers de programmes sociaux ont permis la création d’environ 10.000 emplois par an.
Source : Gazette du Maroc - N.F.
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