Les douanes marocaines mènent actuellement une enquête d’envergure sur un système de fraude à l’importation impliquant plusieurs entreprises.
Faible. Tel est le mot pour qualifier les échanges commerciaux entre le Maroc et la Russie. Un rapport d’une mission de prospection du Centre marocain pour la promotion de l’exportation (CMPE), cité par la revue "Alimentarius" dans sa dernière livraison, rappelle que le volume des échanges entre les deux pays durant les cinq dernières années est passé de 2,2 milliards de dirhams à 4,7 milliards de dirhams, enregistrant ainsi une hausse de l’ordre de 114%.
Les exportations marocaines sur le marché russe ont concerné en 2001 principalement les produits agro-alimentaires (98%). Il s’agit notamment des agrumes (81%), farine de poisson (8,6%), tomates (3,5%), pomme de terre (0,7%), produits alimentaires divers (4%). Le rapport note néanmoins que l’offre exportable marocaine vers ce pays reste peu diversifiée, alors que les produits marocains sont très prisés par le consommateur russe, faisant savoir que parmi les produits marocains qui ont des chances de grignoter des parts de marché importantes, figurent notamment la farine et le poisson dont le potentiel à l’exportation est estimé à 16,5 millions de dollars. Sur ce créneau, poursuit la même source, le Maroc dispose d’atouts considérables, malgré la présence de très gros concurrents (Pérou 25%, Mauritanie 12%, Azerbaïdjan 11%...).
Des opportunités existent aussi sur les marchés du poisson frais et congelé qui sont respectivement estimés à 30 millions de dollars, dont 13 millions pour les conserves de sardines et de maquereaux (poisson frais) et à 100 millions de dollars pour le congelé, souligne la même source. Le marché russe offre aussi des opportunités pour d’autres produits marocains, notamment le vin, les fruits et légumes, les conserves de fruits et légumes, la margarine, etc.
MAP
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