
Un durcissement du traitement administratif des étrangers, même en règle, se dessine à Nantes. Une note interne de la police dévoile une procédure inédite qui fait grincer des dents.
Plusieurs dizaines de personnes ont été blessées jeudi dans des affrontements entre la police espagnole et les habitants d’un bidonville de Madrid, qui s’opposaient à la destruction de leurs maisons, jugées illégales par les autorités. La police a riposté aux jets de pierres par des tirs de balles en caoutchouc et de gaz lacrymogène, avant de charger les manifestants dans le bidonville de Canada Real, qui s’étend sur 15 km et abrite quelque 30.000 personnes, dont de nombreux immigrants venus du Maroc et de Roumanie.
Des dizaines de maisons, certaines en brique, ont été détruites. La municipalité de Madrid affirme qu’elles étaient construites sur des terrains publics.
Le maire de la ville, Alberto Ruiz-Gallardon, s’est engagé à faire évacuer l’ensemble des bidonvilles de la capitale espagnole et à en reloger les familles.
Le 9 octobre, 25 maisons avaient déjà été rasées à Canada Real, alors que selon les habitants leurs bien s’y trouvaient encore.
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