Malika El Aroud, condamnée pour terrorisme en 2008, est décédée à l’âge de 64 ans. Cette femme, qui avait la double nationalité belge et marocaine, avait été déchue de sa nationalité belge en 2017 pour avoir « gravement manqué à ses devoirs de...
Les pays du Maghreb, dont le Maroc, sont menacés par le retour des djihadistes qui se trouvent encore Syrie et en Irak. C’est l’inquiétude de certains pays européens qui craignent que le Maghreb ne soit pas du tout préparé à les accueillir.
Un rapport qui vient d’être publié par des analystes européens vient de détailler le danger de la radicalisation de ces combattants et leur retour au Maghreb et dans certains pays européens, certains d’entre eux étant détenteurs d’une double nationalité.
Au plus fort de l’organisation dite de l’Etat islamique, plus de 50.000 combattants étrangers en faisaient partie, parmi eux 7.000 sont originaires du Maghreb dont 5.000 en Irak et en Syrie et 2.000 en Libye et certains, sans doute quelques milliers détiennent la double nationalité, lit-on dans ce rapport publié par le centre d’analyses belge Egmont et la Fondation allemande Konrad- Adenauer-Stiftung.
Le rapport estime que ces ex-combattants pourraient mettre en danger la sécurité des pays du Maghreb mais aussi de l’Union européenne, comme ce fut déjà le cas lors du retour des combattants d’Afghanistan dans les années 80.
D’après Kenza Berrada, du Centre arabe pour la recherche scientifique et les études humaines basé à Rabat et cité par le journal espagnol El Confidential, les attaques terroristes qui se sont produites en 2003 à Casablanca ont été attribuées au Groupe islamique combattant marocain (GICM) créé en Afghanistan à la fin des années 90.
Cette crainte est donc réelle au Maroc comme en Europe et les services de sécurité sont sur le qui-vive pour parer à toute menace et l’actualité vient nous rappeler que cette menace est constante au royaume puisque quasiment chaque mois les services du Bureau central d’investigation judiciaire (BCIJ) démantèlent une cellule terroriste à travers le Maroc. La dernière en date remonte à seulement quelques jours à Tanger et avant cela dans la région de Salé. Plusieurs personnes avaient été arrêtées et certaines étaient même prêtes à passer à l’acte.
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