Le ministère de l’Éducation nationale a récemment autorisé les enseignants du public à donner des cours supplémentaires dans le privé, sous certaines conditions. Pour arrondir leurs fins de mois, ces professeurs devront obtenir une autorisation...
Les étudiants tunisiens seront exonérés des frais de scolarité imposés par la France à partir de la prochaine année universitaire, vient d’indiquer le ministre de l’Enseignement et de la recherche scientifique Tunisien Slim Khalbous. A quand la même décision pour les étudiants marocains ?
« Nous avons demandé une exonération importante pour les étudiants tunisiens qui font leurs études en France », s’est félicité le ministre, ajoutant que son département a pu obtenir « une exonération chaque année pour l’inscription en master et en doctorat, mais aussi celle de tous les étudiants tunisiens ayant une bourse de l’Etat tunisien », de même que pour les « 12.000 étudiants, qui ne subiront pas la majoration tant qu’ils sont en fin de cycle ».
Pour rappel, le plan annoncé par le gouvernement français prévoit qu’à partir de 2019, les frais pour l’inscription en licence vont passer de 170 euros à 2.770 euros, du master de 243 euros à 3.770 euros et du doctorat de 380 euros à 3.770 euros. Ces changements devraient toucher quelque 40.000 étudiants marocains actuellement en France.
La décision prise par la France semble déjà se répercuter sur le terrain puisque pour l’année prochaine, et pour la première fois, les Marocains ont été moins nombreux à s’inscrire dans les universités françaises. D’après des chiffres dévoilés il y a quelques jours par Campus France, plateforme qui centralise toutes les inscriptions dans l’hexagone, le nombre de candidatures en licence a chuté de 15,5%. Il y a eu 28.294 dossiers reçus par cette plateforme, en baisse de 10% par rapport à l’année dernière. Dans le détail, les étudiants algériens ont été 22,9% de moins à s’inscrire, les Vietnamiens 19,7% de moins et les Tunisiens 16,1%.
Pour l’instant, les autorités marocaines n’ont pas réagi à l’augmentation des frais de scolarité et aucune discussion ne semble être en cours avec le gouvernement français pour tenter de réduire, voire d’annuler, ces augmentations pour les étudiants Marocains.
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