Essaouira réclame l’autoroute et le TGV

André Azoulay, conseiller du Roi Mohammed VI, et président-fondateur de l’Association Essaouira-Mogador, reproche implicitement un certain nombre de choses aux différents ministres de l’Équipement qui se sont succédé.

À l’occasion de l’hommage qui lui a été rendu dernièrement par Tétouan dans le cadre de la première édition du Colloque « l’Âme d’Al Andalus », André Azoulay a implicitement reproché à ces ministres de n’avoir pas œuvré pour la construction des autoroutes et la réalisation d’une LGV reliant les autres villes du Royaume à Essaouira, rapporte Assabah.

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« Je saisis l’occasion de la présence des ministres, des membres du gouvernement et de hauts responsables pour vous dire une chose, puisque chacun est responsable en vue de concrétiser certains projets », a-t-il déclaré, avant de plaider pour le désenclavement de la ville d’Essaouira. Pour soutenir son plaidoyer, le conseiller du roi précise : « le voyage de touristes en provenance de Paris, d’Allemagne, de Belgique ou d’Angleterre, vers Essaouira, prend deux ou trois heures, alors que le déplacement de Rabat vers cette ville exige cinq ou six heures ».

Il a également fait remarquer que « des autoroutes se construisent sur le littoral, mais s’achèvent à 100 kilomètres de la ville d’Essaouira », et « cela ne s’est pas produit une ou deux fois, mais apparemment trois fois ». « Ça suffit », a-t-il ajouté, déplorant une « situation » devenue « insupportable. » Azoulay a en outre fait savoir que le chantier du Train à grande vitesse (TGV) sera lancé incessamment. À l’en croire, cela a fait l’objet de discussions entre un responsable d’une entreprise française et le président directeur général de l’Office national des chemins de fer (ONCF), « qui lui aurait assuré que le projet serait réalisable ».