
Interpellé par un groupe parlementaire sur le droit des Marocains résidant à l’étranger (MRE) à participer aux élections au Maroc, Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur a répondu sans détour.
Le gouvernement espagnol évalue à moins de 300.000 le nombre d’immigrés clandestins présents sur le territoire et non de 1,1 million, comme l’a avancé l’opposition de droite incarnée par le Parti Populaire.
Le ministre espagnol du travail et des affaires sociales, Jesus Caldera a indiqué mercredi que le nombre d’immigrés en situation irrégulière en Espagne n’atteint pas les 300.000 et que la tendance était à la baisse car les entrées dans le pays sont en train de se réduire.
Le ministre a écarté toutefois un nouveau processus de régularisation massive de ces sans-papiers, en cas de victoire de son parti aux prochaines élections.
Il a accusé le gouvernement antérieur, dirigé par le PP, d’avoir laissé aux socialistes à leur arrivée au pouvoir en 2004, un million de clandestins, dont 600.000 ont été régularisés par le gouvernement de Rodriguez Zapatero, en 2005.
A cette date, le gouvernement socialiste a procédé à une normalisation sélective du marché du travail à la demande davantage des entreprises espagnoles que des immigrés, s’est-il défendu tout en assurant que les personnes régularisés depuis, ont toujours un travail. Les immigrés régularisés ont occupé les postes d’emploi laissés vacants par les espagnols, soit 14% de la population active, et contribué à l’augmentation des recettes fiscales et à l’excédent des comptes de la Sécurité Sociale.
Le Parti Populaire, présidé par Mariano Rajoy, a mis dans sa ligne de mire les immigrés hors Union européenne, dont les marocains forment le gros contingent en Espagne. Le PP veut soumettre les immigrés à un contrat d’intégration les obligeant à respecter les us et coutumes espagnoles.
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