Le Front Polisario ne cesse de menacer l’Espagne depuis que Pedro Sanchez a décidé de soutenir le plan marocain d’autonomie du Sahara. Ces menaces proférées ces dernières semaines par le leader du Front, Brahim Ghali, doivent être prises très au sérieux par l’Espagne, au regard du passé terroriste du mouvement indépendantiste.
« L’Espagne paiera cher son changement de position sur le Sahara », a déclaré récemment Brahim Ghali, menaçant l’Espagne qu’elle doit assumer les conséquences de ses actes. Le leader du Front Polisario semble avoir déjà oublié que ce pays l’a accueilli en avril 2021 pour raison sanitaire, provoquant une grave crise diplomatique avec le Maroc, rappelle La Razón.
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Dimanche, le chef d’état-major général de l’Armée de libération sahraouie (ELPS), Mohamed Luali Akeik, a annoncé que le Polisario va étendre le conflit aux « villes occupées sahraouies » comme Laâyoune, Dakhla, Smara et Boujdour, « sans affecter les civils ». Les entreprises espagnoles ayant des intérêts au Sahara, ont été aussi « sommées » en novembre par le Polisario de quitter la région, annonçant que la guerre contre le Maroc allait s’intensifier.
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Ces différentes menaces du Front Polisario rappellent l’époque où ils attaquaient toutes sortes de cibles dont les travailleurs de Bou Craa Phosphate et les pêcheurs des îles Canaries, d’Andalousie, de Galice, des Basques, etc. En tout, le Polisario aurait fait 289 victimes lors de ses attaques contre l’Espagne, entre 1973 et 1986.