
Le Maroc va procéder au recensement de tous les enfants devenus orphelins après le séisme du 8 septembre et leur accorder le statut de « pupille de la nation ».
Le taux de fécondité en Espagne (nombre moyen d’enfants par femme en âge de procréation) s’est établi en 2003 à 1,3% contre 1,26% en 2002, une augmentation enregistrée en partie grâce à la fécondité des femmes immigrées, notamment les Marocaines, a-t-on relevé mardi dans les dernières données de l’Institut national de la statistique (INE).
Quelque 439.863 nouvelles naissances ont été enregistrées en 2003, soit 23.345 naissances de plus qu’en 2002, dont 53.306 ont été données par des mères étrangères établies en Espagne, soit 12,2% du total. Le nombre d’enfants nés de mères étrangères a affiché une hausse de 22,6% par rapport à celui de 2002 (43.469). En 2001, ce chiffre a été de 33.475 naissances. Même si les femmes de nationalités équatorienne et colombienne résidant en Espagne sont les plus nombreuses, ce sont les femmes marocaines qui viennent en tête pour ce qui est du taux de fécondité : elles ont donné vie à 10.525 enfants, soit 19,7% du total des naissances de mères étrangères. Les femmes équatoriennes, dont le nombre est deux fois plus élevé que celui des Marocaines, ont donné naissance à 10.406 enfants, soit 10,5 PC des naissances de mères étrangères, alors que les colombiennes ont eu 4.940 nouvelles naissances, soit 9,3%. L’accroissement de la population en 2003 - différence entre le nombre des naissances et des décès - a été de 56.134 habitants, contre 49.980 en 2002. L’INE précise que cet accroissement s’explique essentiellement par la différence entre les naissances et les décès parmi la communauté immigrée, qui donne un solde de 44.600 habitants de plus, soit 79,5% de l’accroissement total de la population espagnole. Les communautés autonomes où réside une forte population immigrée ont enregistré les taux d’accroissement de la population les plus élevés, à savoir la communauté de Madrid, la Catalogne et l’Andalousie. Les régions de Castille-Leon, des Asturies et d’Aragon ont accusé des taux d’accroissement négatifs plus prononcé.
L’économiste
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