
Sur Facebook, de nombreux internautes marocains et des spécialistes des relations maroco-européennes affichent leur satisfaction après la décision de la Cour de justice annulant les accords de pêche entre l’Union européenne (UE) et le Maroc.
Des ONG espagnoles ont dénoncé, dans un manifeste, la violation des droits des mineurs non accompagnés, en majorité des Marocains, lors de l’opération de rapatriement.
Les mineurs non accompagnés fuient les centres d’accueils à Madrid et préfèrent vivre dans la rue de peur d’être repérés par la police et rapatriés à leur pays d’origine. Le manifeste accuse l’Administration d’effectuer des opérations de rapatriement sans discernement et sans tenir compte des circonstances personnelles de chaque mineur.
Les mineurs marocains ont commencé à changer d’habitudes pour échapper aux contrôles policiers, s’organisant en groupes de veille pour donner l’alerte en cas de descente de la police dans les centres d’accueil pour mineurs, qui interviennent le plus souvent à l’aube. Pour préparer leur fuite du centre d’accueil en cas d’arrivée de la police, les jeunes immigrés attachent des draps aux fenêtres, parfois dans des appartements se trouvant au 9ème ou au 10ème étage. Ce système a failli coûter la vie à un jeune marocain qui a tenté de s’échapper d’un centre d’accueil situé au 9ème étage d’un immeuble de Madrid, le 9 mars dernier.
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