Selon les chefs d’inculpation, le réseau sera poursuivi, entre autres, pour « escroquerie, usurpation d’identité, corruption et abus de pouvoir ».
Le ministère marocain de l’Intérieur avait annoncé mardi que les services de la police nationale avaient ouvert une enquête qui a mené au démantèlement de ce réseau, sur ordre du Roi Mohammed VI.
Le réseau est composé d’une dizaine d’agents de sécurité, des fonctionnaires du ministère de l’Intérieur dont une femme et d’un chef d’entreprise, indiquent des sources judiciaires.
Les premiers éléments de l’enquête de la police marocaine avaient mis en évidence que ce réseau a bénéficié de « complicités au sein de services administratifs » leur permettant de faire aboutir les doléances à partir de faux documents.