La mort d’Eric Garner n’est pas restée impunie. Une juge administrative s’est penchée sur cette sulfureuse affaire de violences policières contre les Noirs aux Etats-Unis. Suivant sa recommandation et, à l’issue d’un procès disciplinaire qui s’était terminé en juin 2019, le chef James O’Neill a mis fin aux fonctions de l’officier de police mis en cause, rapporte Le muslim post.
Selon le chef James O’Neill, cette sanction a été lourde à prendre contre des policiers qui ont l’un des métiers les plus difficiles au monde, celui de prendre des décisions difficiles « en un instant ».
En effet, la juge Rosemarie Maldonado, en charge du dossier, avait estimé que les explications du policier mis en cause étaient « non plausibles et mensongères » lors d’une enquête interne sur cette affaure. De même, elle a aussi jugé « non fiables » les témoignages des autres policiers interrogés sur cet incident.
Par la suite, la communauté noire américaine a formulé des demandes de licenciement en lieu et place de sanctions moins lourdes à l’encontre de l’officier de police. Ces requêtes ont reçu l’assentiment du Ministère américain de la Justice, qui renonçait, mi-juillet, à entamer des poursuites.
Le 17 juillet 2014, Eric Garner, 43 ans, obèse et asthmatique, avait été violemment plaqué au sol par des policiers qui le soupçonnaient de vendre illégalement des cigarettes dans un quartier de Staten Island. Il perdit connaissance lors de son interpellation puis la vie.
A l’époque, l’officier de police avait gardé son emploi, mais avait été cantonné dans un bureau avant d’être suspendu, dans l’attente de la décision de M. O’Neill, détaille la même source.